C’est le retour des vacances…

De retour de vacances dimanche, j’envisageais avec motivation  « la rentrée » au taf en dépit du fait que j’aurais bien pris une autre semaine de vacances en plus Mais bon, j’avais cette drôle d’impression qui prend au ventre comme quand on est gosse, le sentiment de nouveauté : plus de stylos qui coulent, de nouveaux cahiers prêts à être gribouillés, les bouquins sentent bon le neuf… Bref, c’était la belle époque, les émotions vives de la jeunesse.

Donc oui, je me sentais d’un enthousiasme juvénile à l’idée de retourner au travail l’esprit vidé du stress habituel, encore reposée des vacances. Et puis, ce fut lundi… Le jour funeste où encore toute excitée à l’idée de revoir mes collègues, je me pose à mon bureau les yeux pétillants et le sourire aux lèvres. Pauvre créature naïve… Mes collègues m’ont confirmée d’un piètre regard que je me berçais d’illusions ;

Notre patron, le big boss des marketeux étaient de nouveau à son poste, le bronzage poussé à son potentiel maximal, la chemise d’un blanc éclatant pour intensifier son teint, les cheveux platines brushingués façon effet naturel pour se donner belle allure… Le capitaine reprend le gouvernail, n’envisagez même pas la glandouille, on s’active !  -_-;;

Erreur fatale d’avoir crue que je pourrais profiter de petites pauses cafés intensives avec mes chers collègues pour rattraper le temps perdu… Café ou thé aromatisé ? Attendez, là n’est plus question !
Le pire c’est qu’en août, on ne peut pas dire que les projets se font nombreux, il n’y a pas d’urgences, plus de travaux poussiéreux à ressortir du placard (c’était déjà le plan B du mois de juillet : terminer les petits projets qu’on laissait trainer…). Non, il n’y a pas grand chose à faire sitôt les tâches bâtardes accomplies le matin même.

Enfin bref, le mois d’août, c’est le vide absolu  -_- Il se caractérise par le départ en vacances de la plupart des collaborateurs, il ne reste plus que les stagiaires exploités qui, la mort dans l’âme, attendent l’échéance du mois de septembre comme une délivrance… Et vi, c’est mal foutu . Les clients ne sont pas encore rentrés, les téléphones ne sonnent plus, faut se rendre à l’évidence : c’est d’un ENNUI MORTEL ! Passez-moi la corde que j’en finisse avec cette vie de misèèèère !!!  (mais quoi j’éxagère vous dites ?!)

A coté de ça, on s’active comme on peut pour donner le change. C’est le plan B . Parce que le big boss est là, sa présence hégémonique nous défend de céder à la tentation de jouer à Guitar Hero dans la salle de repos alors que l’appel se fait de plus en plus intense…

Bien sur, ce qu’on ne nous montre pas, c’est ce que le big boss trafique derrière son bureau, l’ordinateur stratégiquement placé à l’abri des regards indiscrets… Un ptit poker en ligne ? La mise à jour du profil Facebook ? Un rencard se planifie avec une belle blonde plantureuse ?

Ah, ce mois d’aout si particulier… J’en ai des palpitations. Malgré tout, la corde attendra car l’idée m’est venue d’un petit article sur le blog pour partager mes déboires…

Ainsi soit-il

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